Chômage, Fonds de
Commerce des cartels associatifs
(ACTERIA et CESI)
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Le chômage n’est pas une situation, c’est un fléau pour la victime et
c’était un enjeu électoral pour les programmeurs de régression sociale. Le
chômage est également le fonds de commerce des cartels associatifs qui
profitent de la situation. Les formateurs, liés à un
parti politique, souvent sous forme associative, recevaient des sommes
supérieures au travail fourni. Les exemples d’associations qui formaient des
chômeurs et chômeuses ne manquent pas.
Nous décrivons l’histoire d’un demandeur d’emploi, anciennement appelé
chômeur. « J’ai reçu une
lettre d’une conseillère d’ANPE me proposant de suivre un stage de
formation. Je me réveillais le
matin à 7 h pour arriver à 9 h à l’Acteria d’Évry. Nous parlions de notre misère, de notre licenciement, de
nos anciennes professions. Une exhibition malheureuse de nos douleurs
psychiques, mais en public. Une
vingtaine de personnes racontaient leurs malheurs, nous devions reformuler
ensuite le malheur de la personne qui était assise respectivement à notre
droite et à notre gauche. Ce
phénomène tragi-comique a duré presque 30 jours, 8 heures par jour. Il y
avait une liste pour confirmer notre présence. J’étais le seul étranger dans l’équipe. Nous devions
ensuite continuer notre formation au CESI. L’état, non seulement, devait nous payer une somme, mais
aussi gaver, avec une somme plus importante, les gérants de cette comédie
tragique. Néanmoins, seuls, les électeurs avaient droit à cette misérable
allocation. J’étais un étranger, non électeur, qui n’a pas hésité à défendre
dans son association, un député qui a évincé le député socialiste. Quand les socialistes ont
découvert la situation de ce chômeur, non électeur, que j’étais, je pouvais
faire deuil de mes allocations. Avec de telles pratiques,
il n’est pas surprenant que les gestionnaires du chômage soient si sévèrement
sanctionnés dans les éléctions présidentielles. Leur Premier Ministre n’était
même pas présent au deuxième tour de l’élection. Les Français, pour se débarrasser des socialistes ont
choisi les fascistes comme alternative au deuxième tour électoral. La même conseillère de l’ANPE
qui m’a indiqué ce stage, a ensuite accepté que je sois expulsé de la
formation au CESI. Normalement, ceux qui
suivent un stage sont rémunérés. J’attendais la rémunération d’un mois de
stage effectué, je l’attends encore. Le dernier jour du stage à
l’ACTERIA, le directeur du CESI nous a donné rendez-vous pour continuer notre
formation dans leur Établissement. Il a fait un discours disant qu’il n’était
pas raciste et qu’il avait même formé un clandestin dans son service. Il n’y
avait, soi-disant, pas de place pour moi. Il était bien sûr désolé de ne pas pouvoir
m’accueillir. Ma déception était
complète, quand j’ai découvert que la rémunération du mois terminé à ACTERIA
ne me serait pas versée. Le soir même, un des
stagiaires m’a téléphoné en m’informant qu’il renonçait à suivre le stage,
afin que le prétexte du manquement de place ne soit pas utilisé. Le lundi, je me suis
présenté naïvement pour leur annoncer que le problème de la place était
résolu. Le CESI m’a répondu que
ce stage ne me convenait pas. » Bien entendu, conformément
à l’article 10 de la Convention de ROME, nous avons décidé de publier, dans
l’intérêt du Peuple Français, toutes les anomalies imputées à une personne
physique ou morale ternissant l’image de la France. |
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