Chômage, Association Conseillère Générale, et un Tapis

 

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            Dans un pays lointain aussi loin que le rêve d'un capitaliste, pourtant aussi proche que la misère d'un ouvrier au chômage, il existait une Conseillère Générale qui savait tout et à force de tout savoir, elle ne savait rien.  La crise entre les ouvriers et les capitalistes sévissait dans tout le pays.

         La guerre des diplômes était si dure que même les docteurs en littérature échouaient à leur entretien préalable.

         Dans ce pays, quand les chauffeurs de taxi voulaient tourner à droite, ils étaient obligés de clignoter à gauche et pour tourner vers la gauche, crier : faites attention, nous restons fidèles à notre principe et nous continuons dans la ligne directe et droite.

         Dans ce désarroi, alors que notre héroïne conduisait toujours vers la droite, elle   bloquait le signal de sa voiture vers la gauche.

         Elle n'avait pas l'éducation suffisante et le seul métier qui n'exigeait pas un entretien musclé, c'était le «métier» de Présidente d’une association subventionnée par l’État.  La marchandise la plus abondante, dans ce pays lointain, était le chômeur. Une association s’occupant des affaires des chômeurs couvrait tout le département.

         Le chômage sur le pays, s’est couché comme une poule couvant ses œufs.  Étant étranger, je ne pouvais pas créer une association pour les chômeurs.  J’ai préparé un projet pour le commerce du tapis.

         Le Conseiller de l’ANPE qui m’a reçu était très méprisant.  Il m’a informé qu’un marchand de tapis avait escroqué sa mère et qu’il était allergique aux marchands de tapis.  J’ai pensé que, dans le Pays héritier des périodes de terreur et inventeur des Droits de l’Homme (lire : la guillotine), les étrangers doivent s’excuser (payer) même pour les crimes qu’ils n’ont pas commis.  J’ai envoyé une lettre d’excuses et je lui ai expliqué que je n’étais pas responsable de cette malheureuse affaire.  J’ai pensé l’envoyer par fax afin qu’il la reçoive plus vite. J’ai oublié de dire qu’il était responsable du RMI au niveau départemental. Il venait de temps en temps dans notre petit Canton. Néanmoins, je n’avais pas de fax et j’ai sollicité l’envoi de  ma lettre par fax, auprès des services de l’ANPE.  De façon indiscrète, l’employé consulté, a demandé à son collègue, qui en a informé son voisin et ainsi de suite, presque tous les employés ont lu mon fax.  Ils ont eu l’indélicatesse de téléphoner à leurs collègues à la réception de ma lettre.  Je ne sais pas pourquoi, tout le monde voulait lire le contenu de mon fax.  Le Conseiller à qui j’ai adressé mes excuses n’est jamais revenu dans notre Canton.  Un autre employé de l’ANPE l’a remplacé. Il était chargé du suivi de mon dossier.  Dès notre première rencontre, il m’a confié qu’il avait voyagé en Turquie et qu’il avait acheté un tapis, qu’il était très content des commerçants du tapis.  Je ne sais pas pourquoi, le premier parlait de marchands de tapis et le deuxième de commerçants du tapis.  Dans mon projet, je prévoyais de vendre par correspondance et sur Internet.  Pourtant je ne connaissais rien à l’Internet.  Le cher Conseiller m’a dit que j’étais très intelligent et qu’il n’avait pas de budget pour financer mon stage en informatique.  Il valait mieux que je procède à une auto-formation.  Il m’a proposé d’acheter les livres et logiciel de création de site web, puis de retourner le voir après création de mon site. Les ouvrages d’informatique et logiciel sont chers.  Cependant, la conseillère du RMI, Assistante Sociale m’a fait signer un contrat d’insertion et s’est engagée à prendre en charge les frais des livres.  J’étais content, je pensais qu’après lecture d’ouvrages informatiques, je deviendrai ingénieur en informatique, créateur de sites web.  L’Administration Sociale et le Conseil Général ont prévu cinq mille francs pour les livres et logiciel.  J’ai acheté cinq livres au lieu de payer mon loyer.  J’ai donné la facture à la Conseillère. En achetant des livres j’étais sûr que l’État ne me trompe pas et qu’il tienne son engagement.  La Conseillère m’a dit que je devais attendre. Le temps passe et un huissier vient me réclamer le montant de mon loyer.  Jour et nuit je lis les livres informatiques et sans logiciel, je ne peux pas savoir si ce que j’ai appris est faisable ou si je peux pratiquement créer un site web.  Enfin, j’apprends la création de site web.  Je me suis dit : Tant pis pour les frais des livres et logiciel, j’écris mon site à l’aide d’un logiciel de traitement de textes. 

         Le site étant préparé, je devais soumettre mon projet à une Association s’occupant des chômeurs et RMIstes.  Madame la Présidente, Marie Françoise X,  s’est déplacée pour me recevoir.  C’est une histoire inimaginable.  Dans un pays lointain, aussi loin que le rêve d'un capitaliste, vous allez dire les capitalistes ne rêvent jamais et, aussi proche que la misère d'un ouvrier au chômage ; sans aucun doute les ouvriers au chômage sont toujours dans la misère, donc cette Présidente existe même hors de mon imagination.  Je voulais lui expliquer mon projet, elle m’a dit : Attendez, un psychologue va arriver.  Je lui ai répliqué que les Soviétiques considéraient que leurs opposants sont fous ou bien malades mentaux.  Je suis au chômage et cela n’est pas de ma faute.  J’ai préparé un projet, sans formation classique, j’ai appris la création d’un site web.  À la place de payer un psychologue, trouvez-moi un spécialiste en économie afin qu’il lise mon projet.  Enfin la Psychologue arrive. J’expose mon projet.  Madame la Présidente se met en colère, elle dit avoir vu un film à la télévision sur l’exploitation des enfants au Pakistan et, elle ne permet pas que j’exploite des enfants.  Elle prétend savoir ce que je veux faire. Elle ne sait pas que l’Iran et le Pakistan sont des pays différents.  Elle ajoute qu’elle s’oppose à tous les projets dans lesquels on veut exploiter des enfants.  Je réponds qu’en Iran le travail des enfants est interdit et que le film qu’elle a dû voir concernait le Pakistan.  Le travail des enfants au Pakistan ne se limite pas aux tapis, ils travaillent également à la production de briques et autres travaux.  On utilise la main-d’œuvre infantile parce-qu’elle est moins chère.  En Iran, le travail des enfants est non seulement interdit, mais sévèrement réprimé.  Madame la Présidente réplique que l’Iran et le Pakistan ne sont pas différents.  Le tapis est fait par les enfants, je l’ai vu à la télévision et vous ne pouvez pas nier.  Je m’oppose à ce projet.  Je suis Socialiste et Militante contre l’Esclavagisme infantile

         Mon projet de commerce de tapis sur Internet ne pouvait se réaliser.  Madame la Présidente est devenue Conseillère Générale de notre Département, dans ce pays héritier des Droits de l’Homme et guillotine !