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Notre
théorie est fondée sur la vicissitude du Facteur Dominant
de la Production, (FDP) et celui-ci est l’origine de la richesse. Je crois
qu’une évolution n’a pas besoin d’une révolution. Le développement
et le changement d’une société ne sont pas liés à
la lutte entre les classes mais au changement de l’origine de la richesse.
Chaque cause est unique mais le générateur de la cause est
pluriel.
La
Philosophie de l’Union dans la Pluralité et Pluralité dans
l'Union (UPPU), est une conception dominante dans la pensée des
savants Iraniens après Zoroastre. Bien sûr, l'évolution
cyclique nous a été imposée non seulement par les
prophéties philosophiques de (Rejaat Bé Assle) (RBA), retour
à l'origine ; mais également par une interprétation
des événements survenus. Si avec le Marxisme nos idées
vont dans la même direction, j'oppose formellement à l'idée
de la lutte entre thèse et antithèse, (Djangue Azdade) la
lutte des contrastes dans la religion Zoroastrienne comme la cause essentielle
de l'évolution des sociétés. Si
la deuxième période ressemble à la première,
toutefois ces deux cycles ne se ressemblent absolument pas.L'ère
du matérialisme est le premier tour de l'évolution et se
termine par la décadence complète du Capitalisme. La deuxième
ère commence par la période du libéralisme. La règle
de la Vicissitude de l'Origine de la Richesse et la Loi de la Succession
des Facteurs Dominants de la Production règnent sur notre pensée. On
peut imaginer une sorte de nouveau capital fait de la concentration du
savoir-faire dans un support. Mon
idée n'est pas l'accumulation du savoir-faire mais la concentration
qui a besoin d'un support. Par exemple, pendant la période esclavagiste
nous avons une accumulation d'esclaves et une concentration du travail,
mais ce support tout seul pourrait ou devrait être un facteur dominant
de la production en premier lieu. Aujourd'hui
le contrôle des moyens de communication, information, et organisation,
produit la richesse.Il y a exactement
une relation semblable à celle entre seigneurs et sujets. Pendant
la période du Féodalisme, la nature, le travail et le produit
étaient physiques. Maintenant, ni la nature, ni le travail, ni le
produit ne sont physiques.La richesse
d'aujourd'hui ne peut pas être stockée dans le grenier. La
concentration du savoir-faire dans l'information, (le capital virtuel),
moyen de la production dans la deuxième ère, est par conséquent
immatérielle. Les marchandises ne peuvent donc être matérielles,
c'est pourquoi le pourcentage du service dans les échanges est aussi
élevé.Dans
le monde libre, l'évolution cyclique de la deuxième ère
nous impose des éléments totalement immatériels. Les
frontières consolidées pendant la période du Capitalisme
vont se fragiliser pendant l’Esclavagisme intellectuel ; elles réapparaissent
sous une nouvelle forme, une forme invisible. Les empires invisibles sans
frontières visibles vont renaîtrent. Cependant, les guerres
coloniales sont déjà déclenchées dans l'ère
du Capitalisme de la deuxième période. Pendant le premier
stade du deuxième cycle, le travail, premier facteur de la production
n'est pas physique. Les
personnes exerçant leur pleine capacité ne sont donc plus
des personnes physiques, la guerre entre-elles ne peut avoir de morts physiques.
Pourtant la mort des personnes morales est aussi réelle que la mort
des individus dans le premier cycle de l'évolution. Cependant,
les politiciens et les économistes avec leur mauvaise interprétation,
peuvent empêcher l'avancement d'une société, comme
le mauvais choix pris par les dirigeants d'Amérique du Sud et le
meilleur choix soutenu par l'Asie du Sud Est. Or,
le FDP doit être développé, subventionné et
propagé. Son prix ne peut être maintenu élevé
car, son usage devient difficile et au fur et à mesure, la société
ne suit pas ses concurrents. Aujourd'hui,
les États des nations ou les États géographiques sont
à l'agonie, pourtant les entreprises sont devenues aussi grandes
et aussi fortes que les États. Les
Nations et les Peuples se sont réunis, non pas dans un territoire
ou un pays, mais dans un véritable espace virtuel autour d'une entreprise
qui agit comme un État. Quesnay,
économiste physiocrate, avait découvert le rôle du
capital et Say, ensuite, le rôle du savoir-faire et par conséquent
la société expérimentait l'efficacité de ces
facteurs. Aujourd'hui
encore les économistes croient qu'en dehors des quatre facteurs
précités, il n'y a rien ou bien il y a seulement la technologie
; alors que 80% des échanges sont des services. Nous
avons traversé une période esclavagiste virtuelle sans s’en
rendre compte. Or, les chercheurs qui ont travaillé pour les grandes
entreprises multinationales ne sont pas supérieurs à leurs
homologues du premier cycle.Les
techniciens ont été enchaînés par des avantages
et des salaires, mais les intellectuels eux, étaient de véritables
esclaves enchaînés par des liens invisibles. Tout
d'abord, les staliniens ont inventé l'idée que pour être
intellectuel, il faut cautionner les massacres dans les goulags de l'URSS,
ensuite dans tous les pays du monde, défendre l'intérêt
des partis de gauche.L’intellectuel
n'avait pas le droit de penser, d'observer la réalité, de
protester contre l'injustice.Or,
la justice était incarnée dans le Communisme et l'injustice
dans le Libéralisme, qu’on appelle sauvage. Ces
esclaves devaient donc suivre l'ordre de leur maître.Pourtant
la société sans théorie a devancé les théoriciens
sans société.Le
rôle des intellectuels était selon Sartre "de se mêler
de ce qui ne les regardaient pas". Néanmoins, les intellectuels
n'ont jamais pu sortir de leur monde imaginaire pour comprendre le cours
naturel de l'évolution, ils n'ont jamais interprété
la cause d'un changement ou la nécessité d'une révolution
sans hécatombe.Or, le monde
virtuel est invisible pour les savants alors qu'il est réel pour
les directeurs des multinationales. Le
changement de la domination d'un facteur dans le système de la production
est lié à une modification du comportement des consommateurs
et une réforme des conditions des échanges.Il
est possible qu'un seul acteur économique dans des environnements
économiques différents, choisisse des politiques commerciales
opposées. Dans tous les cas, les situations nouvelles exigent des
relations socio-économiques distinctes. Dans
la période de la féodalité, nous connaissions seulement
deux facteurs pour la production, la terre et le travail, à cette
époque l'usage de la terre et l'usage du travail pour la production
sont nécessaires. Le capital et le savoir-faire ne sont ni nécessaires
ni reconnus. La terre est le FDP, car pour la production, le coût
de la terre est inférieur au coût du travail.La
conquête de la terre coûte moins cher que la capture de l'esclave
ou même son contrôle.En
conséquence, l'usage d'un facteur par rapport à l'autre s'étend,
le coût de la production se réduit et la crise disparaît.
Le FDP n'est pas le composant essentiel de la production, mais l’élément
le moins cher, le plus disponible et le plus efficace pour l'augmentation
du rendement. Si
l'usage d'un facteur exige des politiques liées à ce facteur
et influence les relations entre les acteurs économiques, il est
nécessaire de déterminer le stade de développement
économique d'une société pour prendre des politiques
commerciales propre à cette époque, par exemple, commerce
de compensation pour le comportement féodal. La
raison du retardement économique des pays d'Amérique du sud
n'était que le mauvais choix entre le capital et le savoir-faire.Aujourd'hui,
nous sommes témoins d'une croissance de la distance entre certains
pays, le fossé entre l'Europe et les États-Unis va se creuser
et va se réduire entre l'Europe et l'Asie du sud Est. L'Europe a
atteint son niveau de saturation de savoir-faire. L’Asie du sud Est est
au niveau décroissant de ce facteur. Les États-Unis ont choisi
d’autres facteurs, Information et Communication.Une
production virtuelle est apparue dans ces pays, elle n'est ni réelle
ni réalisée, en conséquence le coût en est très
bas. Il faut distinguer la production possible, le potentiel de la production
et la production virtuelle.Le commerce
des marchandises et les services virtuels se réalisent par un contact
virtuel. Or, l'Europe encourage toutes activités économiques, fondées sur l’usage du capital ou savoir-faire, sauf les activités virtuelles. La seule activité virtuelle très développée en France est le commerce virtuel du sexe. Le prix élevé d'accès aux autoroutes de l'information et communication en Europe, ne permet pas aux petites sociétés d'entrer dans l'espace mondial de la cybernétique. Il
est évidemment impossible de maintenir un prix élevé
pour les communications et d’attendre un développement de la société
dans la période actuelle. |