TAPIS de NAÏN et Politique d’IRAN

 

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         La guerre contre la production du tapis de Naïn a commencé juste après la Révolution Islamique avec Hédjazi, deputé de Téhéran.

 

         Tous les symboles de la production du tapis dans la ville étaient vandalisées par des hooligans commandés par ce député. Puis l’exportation du tapis fut interdite, Hédjazi a même menacé de demander au Parlement de bombarder la ville de Naïn.

 

            Plus tard la production du tapis ralentie. Le chômage devient important, les commerçants quittent le pays avec leur savoir-faire mais enfin le Gouvernement permet officiellement l’exportation du tapis. Néanmoins, en réalité la guerre contre la production du tapis ne s’arrête pas.  L’argent issu de l’exportation du tapis, selon le nouveau règlement, devait être échangé dans la Banque Iranienne au taux officiel, dix fois moins cher que le prix du marché.

 

            Selon la nouvelle loi, l’exportateur devait vendre le Tapis à l’étranger au prix déterminé par l’Etat Iranien.  Or, le prix à l’étranger est contrôlé par la loi d’offre et de demande.

            La concurrence avec la Chine, l’Inde et le Pakistan était très rude. Ce sont des pays trop peuplés et sans loi interdisant l’exploitation des enfants. Nous sommes même témoins dans ces pays de l’esclavage des enfants.

 

            Les commerçants du tapis de Naïn, par voie de fait, interdisent le travail des enfants. Ils n’achètent pas de tapis s’il est produit par un enfant.

 

            Cette politique n’est pas motivée par des raisons humanistes, mais commerciales.  Les tapis sont tissés par des nœuds, après chaque ligne de tissage il faut frapper sur les nœuds. Pour qu’il soit possible d’utiliser le nombre le plus important de nœuds par centimètre carré, la force d’un enfant ne suffit pas pour produire un tapis de haute qualité.  Les commerçants de Naïn sont très attachés à leur nom, ils n’achètent pas de tapis de basse qualité produits par les enfants.

 

            Aujourd’hui la politique d’Iran a changé, mais la Chine, le Pakistan l’Inde ont confisqué la place de l’Iran dans le marché du tapis.

 

            Néanmoins, l’Iran est le seul pays dans lequel l’exploitation des enfants dans l’industrie du tapis est fortement puni, et le seul qui peut survivre sans le travail des enfants.