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Quand j'étais petit, je rêvais de devenir écrivain.

Il y a des années, j'ai reçu en premier cadeau : un livre, ce qui m'a fait plaisir.

Je suis Iranien et j'ai survécu à deux dictatures.

Les Iraniens avaient le permis de lire ce que le dictateur leur permettait.C'est-à-dire des livres, bien préparés à l'avance par les agents du CHAH.

J'ai décidé de lire d'autres livres, ceux qui étaient interdits au public.J'aimais les interdits mais les interdits me faisaient peur aussi.

Cette tendresse avec le fruit interdit était le départ de mes mésaventures et de mes malheurs.Ensuite l'exil dans ce beau pays qu’est la France, avec ses gauches, ses centres et autres que je ne peux pas citer car l'usage d'une lettre de l'alphabet m'a été interdit et je suis tenu de m'abstenir.

J'avais l'habitude de vivre avec des interdits.Je suis peut-être même né afin de résister aux interdits. 

C'est bizarre, dans un atelier d'écriture, de ne pas utiliser une lettre de l'alphabet.Je suis venu dans cet atelier afin d'apprendre l'usage des lettres, j'espérais étudier librement le langage des écrivains et j'aurais dû apprendre.

Je ne sais pas si les interdits me suivent, si enfin ils m'attrapent, cependant je résisterai jusqu'à la fin de cette lettre.

Faut-il que j'aille sur l'Himalaya et crier "ah diantre, que puisse je faire afin d'être enfin liberé des interdits"?

Est-ce une brillante brimade de l'atelier d'écriture, un bizuthage de la liberté de la presse, une simple plaisanterie littéraire, afin de s'amuser un peu?

Est-ce vraiment un exercice de style? 

Enfin est-ce une affaire grave et scandaleuse dans la litterature actuelle?

Cependant, j'admets que c'est le plus bel interdit que j'ai vu dans ma vie.Maintenant je me plains par principe, parce-que je veux écrire une lettre à une fille que j'aime. Peut-être la diffuserai-je dans la France entière en criant "Je t'aime".

Malheureusement, je ne maitrise pas la langue Française et de plus, il me manque une lettre.

Je crie quand même et je demande : «puis-je publier ma lettre?»

J'ai été séduit par une très belle fille qui m'a dit "je t'aime bien" et je n'aimais pas ce terme "bien" j'avais envie de lui écrire une lettre dans cet atelier et de la diffuser.J'avais envie de chanter la plus belle sérénade près de sa fenêtre et, je n'ai même pas eu le permis d'utiliser le terme du sentiment que je ressentais.Au milieu, il y a cette maudite lettre interdite. J'écris en espérant que peut-être le zéphyr la lui emmènera.

Je veux crier JET'AIMEdans ma langue.Mais J'ai peur, elle ne parle pas ma langue, je veux lui dire dans la langue du regard, dans la langue du silence que je l'aime.

Je veux la prier en Déesse, je veux lavénérer, cependant, dès que je la vis, je fermai mes yeux, je tuai le silence, je parlai dans sa langue, mais elle me dit " Je t'aime bien" et j'ai bien sû qu'elle ne m'aimait pas vraiment bien.Je n'aime pas le terme "bien" je ne suis pas diable, je déteste le terme mal 
 
Quand tu me dis

"Je t'aime bien"

Ce terme "bien"

Ne vaut rien

Tu y tiens?

Ce n'est pas le tien

Ce n'est pas le mien

Je t'en prie

Tu t'abstiens

De ce maintien

C'est le terme bien 

Qui n'est pas bien

J'aimerais bien

Que tu me dises

Je t'aime bien

Sans le terme bien

Je ne te dis rien

Parce que je t'aime bien

Sans le terme bien.

Tu le sais bien.

Peut-être la lira-t-elle et la comprendra-t-elle.Qu'elle sache que le règlement m'interdisait l'usage d'une lettre. Je répète, je l'aime simplement en silence, même si l'usage de l'alphabet entier m’est interdit, je lui dis et je lui écris : "JE T'AIME ma petite puce."