PHILOSOPHIE DE MARX OU LA RELIGION DE ZOROASTRE

Marx est influencé fortement par la religion ancienne des Perses, Zoroastrienne. Nous étudirons leur philosophie, leur pensée, et leur méthode d'intervention sur la nature. Dans la religion de Zoroastre Dieu est parfait, les maux ont donc pour origine un autre Dieu. La nature, l'univers, l'homme, sont créés par le Dieu de lumière et influencés par le Dieu de l’obscurité. La vie est un mélange de bien et du mal.

La guerre est permanente entre Ahura-Mazda et Ahura-Imain, le Créateur de la Lumière et le Créateur de l'Obscurité symboles du bien et du mal. (Thèse et Antithèse) Ahura-Mazda a besoin de notre intervention pour vaincre son ennemi.

Certains chercheurs disent, sans comprendre pourquoi, que les Iraniens sont les créateurs du Diable, car avant la religion de Zoroastre et dans les autres religions, le Diable n'existait pas. Tout était l'œuvre des Dieux ou l’œuvre d'un seul Dieu. Les Iraniens ont donc décidé d’innocenter le Dieu de Lumière et de lutter contre le Dieu de l’Obscurité. Zoroastre, était le messager du Dieu du Bien. Le Dieu de Zoroastre était le premier Dieu qui ne voulait pas de sang et de sacrifices inutiles. C'était une évolution dans la pensée des anciennes religions.

Pour innocenter le Dieu créateur de l’univers, le Diable naquit, on ne vénérait pas le Diable, on ne sacrifiait pas pour lui, on n’avait absolument pas peur de lui et on le combattait. C'est la première fois que l'homme décide de lutter contre la décision d'une force invisible. En tous cas, les Perses sont les premiers à avoir refusé de tuer pour faire plaisir au Dieu du mal et l'ont maudit en l’appelant Diable.

Philosophiquement, si Dieu avait tous les pouvoirs, il était capable de tout faire, l'intervention de l'homme n'avait aucun sens. Si l'homme voulait changer la décision de Dieu, il pouvait le mettre en colère.

Or, dans la philosophie de Zoroastre, Dieu ne voulait que du bien pour l'homme et tous les êtres vivants. Pourtant il n'était pas seul, face à lui il y avait un autre Dieu, celui-ci ne voulait que du mal. L'intervention de l'homme n’est donc pas une action contre la volonté de Dieu, mais nécessaire au développement de son royaume.

Ce que Marx n'avait pas su, c'est que cette religion ne demandait pas la vengeance ou la destruction des biens des propriétaires. il n’avait pas compris que la haine ne peut construire, mais est à l’origine de la destruction.

Tous les êtres vivants sont crées par le Dieu du lumière, donc leur vie est sacrée. Par conséquent l'anéantissement de la classe dominante ne pouvait pas être un objectif comme les marxistes le désirent.

L'homme est un acteur entre deux Dieux, leur guerre se terminera un jour par la victoire de Ahura-Mazda, le Créateur de la Lumière qui chasse l'envahisseur et le destructeur de son œuvre.

L'homme est naturellement bon, mais séduit par le mal. Selon Zoroastre, l'homme est bienfaisant, contrairement au Christianisme où l'homme est par nature pêcheur. Quand il créé et produit ou cultive, il aide le Dieu. Quand il détruit la nature ou fait mal à autrui, il suit le Diable et retarde la victoire du Dieu du bien.

Le principe de Zoroastre est de penser au bien, (Pendar-Nik) parler du bien, (Guoftar-Nik) et faire le bien. (Kerdar-Nik) Les quatre éléments sont sacrés, l'eau, (Ab) le feu, (Attache) la terre, (Zamine) et l'air, (Hawa), il ne faut pas les polluer. L'univers est partagé entre le bien et le mal et l'homme doit intervenir dans cet affrontement permanent. Pourtant Zoroastre ne conseille pas la guerre, mais la défense et la sagesse pour éviter le conflit.

La philosophie de Zoroastre est fondée sur la lutte permanente entre deux composants d'un être. Marx mélange la dialectique de Hegel, l'analyse historique du Judaïsme, la philosophie de Zoroastre et les données imparfaites et erronées de l'histoire des peuples de l'Europe.

L'idée de l'alternance cyclique et le retour à la source le conduit à penser que l'homme reviendra des communes primitives au Communisme et ceci en traversant le socialisme.

La religion de Zoroastre arrive au Socialisme et par Mazdak au Communisme, vers 500 après J.C

La raison de l'échec du communisme de Mazdak en Perse, quelques années avant la destruction du pays par les Arabes, est due à leur pacifisme, leur négligence envers l'origine des membres du parti. (le Communisme de Mazdak est une religion) C'est le Roi en personne qui accepta leur religion et entra dans leur Commune. Il les trahit ensuite et massacra tous les mazdakians.

Le Marxisme condamne donc toute personne ayant pour origine la bourgeoisie, qu'elle soit pro ou anticommuniste.

Cependant, l'instruction, fondement de la transmission de l'intelligence est un domaine réservé à la classe exploitante (les exploiteurs sont mieux instruits) En supprimant cette classe, la société est privée de son avancement. Pour Zoroastre, il faut trouver une autre solution que de tuer les intellectuels, issus de la couche supérieure. Cette religion est contre la révolution et la guerre entre les classes. Pour Marx il n'y pas d’autre alternative que de les supprimer

Les Marxistes sont plus fanatiques que les Perses d'il y a deux mille ans. La comparaison des deux raisonnements suivants montre que le marxisme est plus qu'une idéologie, mais une religion.

Vavilov, Biologiste, sans conviction marxiste découvre qu'en donnant un choc de froid au blé d'hiver, l’on peut le cultiver au printemps (vernalisation). Vavilov ne peut ou ne veut trouver une explication marxiste (scientifique) pour ce phénomène. Il sera condamné et moura en prison.

Son remplaçant le décrit bien. Lyssenko explique que la raison scientifique de cette évolution est la lutte des classes à l'intérieur du système biologique du blé, thèse et antithèse. Staline tombe amoureux de la vernalisation, Lyssenko sera décoré et des milliers de tonnes de blé pourriront au nom de la vernalisation.

Selon Staline, tous les phénomènes ont pour origine la lutte entre thèse et antithèse. Il faut un choc (révolution) pour avancer le développement.

C'est un raisonnement du vingtième siècle inventé par les Communistes.

Nous voyons la même philosophie de lutte des classes en 600 avant notre ère, en expliquant la raison de la pluie.

Pourquoi pleut-il?

Il pleut parce que l'ange de la pluie (Tachtar) combat et vainc le démon de la sécheresse (Akvan) qui a confisqué l'eau.

La guerre est très dure, car l'ange de la pluie utilise sa massue avec toute sa force. Il frappe d'une manière que le bruit arrive jusqu'à la terre et que le contact de la massue sur la tête de l'Akvan provoque un éclat de foudre que nous voyons. C'est de l'autre côté des nuages que la guerre se déroule, la victoire de Tachtar libère l'eau qu'Akvan a bloquée, ensuite il pleut. Tachtar balaie le vent de poussière produit pendant le combat. La lumière du soleil cachée par les nuages, réapparaît.

L'explication d'un phénomène comme la pluie est parfaite. Cette explication est fondée sur une philosophie : la lutte entre (l'ange), le soldat de Dieu et (le démon), le soldat du Diable. L'explication est si évidente et si parfaite qu'on ne peut douter de son exactitude.

Si Tachtar tuait Akvan, l'affaire pouvait être résolue une foi pour toutes. Malheureusement, l'ange ne tue jamais, il laisse la vie et c'est pour cela que la guerre est permanente.

L'idée de lutte entre le Dieu de la Lumière et le Dieu de l'Obscurité traverse des siècles. 1500 ans plus tard, les philosophes Persans devenus Musulmans, développaient et adaptaient une idéologie fondée sur thèse et antithèse, (Geangue-Azdade), la Guerre des Antagonistes (GA) Dans cette philosophie, tous les objets et faits ont leurs opposés, la guerre est opposée à la paix, mais à l'intérieur de la guerre il y a deux partis, l'un juste et l'autre injuste. Donc un philosophe tire une conclusion, même si la guerre n'est pas l'œuvre du Dieu de la Lumière, l'un des partis est défendable, en conséquence son acte est justifié. Dans cette philosophie, le Dieu de l’Obscurité s’est réduit au Diable, mais la théorie Zoroastrienne continue d’influencer leur pensée.

A l'intérieur du parti injuste il y a aussi des contrastes et on peut chercher ces contrastes à l'infini. D'un autre côté, dans la justice également on peut trouver l'injustice. Cette conclusion arrive en final à une fin étrange. On peut se trouver au centre du mal sans se laisser contaminer par lui. Egalement, la justice peut être à l'origine de l'injustice.

Les études philosophiques de (Geangue-Azdade) (GA) en Perse, donne place à la philosophie de (Vahdate-dar-kasrate-va-kasrate-dar-vahdate) Union dans la Pluralité et la Pluralité dans l'Union. UPPU.

Jusqu'à mille ans après l'Islam, les philosophes sont influencés par la philosophie de la lutte entre les contrastes, (GA) et après un changement des conceptions, ils ont conclu que l'évolution d'une situation n'est pas forcement le résultat de la lutte entre deux forces.

Cette nouvelle philosophie cherche l'origine d'un événement dans une seule cause qui provoque une conséquence. Par la suite, cette concaténation peut aller jusqu'à l'infini, une conséquence peut être la cause d'une nouvelle situation.

Également cette philosophie développe l'idée que tout se ressemble et rien ne se ressemble.

D'après cette idée, un poète Persan du XIV^ème siècle compare le système solaire et l'Univers avec le plus petit corpuscule existant sur la terre et prévoit que si l’on coupe ce corpuscule l’on découvre un système solaire à l'intérieur.

Notre théorie dit :

1- La raison du développement d’une société n’est pas la lutte entre les acteurs de la société, mais la découverte d’un facteur de développement, ce facteur ne peut qu’être origine de la richesse, progrès et développement.

2- Tous les facteurs et phénomènes atteignent leur limite en les sur-utilisant.

3- En conséquence, tous les facteurs pour arriver à leur plateau de saturation, doivent avoir un rendement dégressif.

4- L’humanisme n’a pas d’origine humaine, mais souvent une genèse économique.

5- Si l’efficacité de tous les Facteurs de la production ont une limite, il y aura toujours un autre facteur qui peut les remplacer et pousser en avant leur limite.

6- Le progrès ne s’arrêtte jamais, même si les limites de l’efficacité d’un Facteur s’arrêtent.

7- Dans une spirale, tout revient au point de départ et en même temps rien ne recommence de la même manière.