Le Droit, La Loi et la justice
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Théoriquement
la Loi est la règle provenant du Parlement, applicable à tous. Pourtant
philosophiquement, la Loi est la règle imposée par le pouvoir pour mieux
contrôler la société. La source de pouvoir est indivisible, mais les éléments
utilisés par le pouvoir peuvent être divisés. Néanmoins,
le pouvoir réel et imaginaire ne sont pas les mêmes. La Loi en général est la
manifestation de la volonté du pouvoir.
Le masque de puissance est fait à l’image du peuple : Le peuple,
omnipotent est la source du pouvoir seulement en théorie, celui qui se cache
derrière ce masque est un lion ou un renard. Nous tentons de démasquer les renards et les lions. C’est un objectif, utopique, nous
n’utilisons pas de jargon juridique ou politique, nous ne cherchons pas à
être politiquement ou juridiquement correct, mais nous cherchons humainement
à être honnête. Le
lion ou le renard dans nos sociétés sont issus du peuple. Dans les pays civilisés nos lions ou
renards ont abandonné la phase de la chasse et ont choisi la période
d’élevage, plus humaine, moins difficile et très rentable. La justice qui interprète en réalité
le droit de chacun, doit tenir compte des règles imposées par le pouvoir, la
source indivisible du droit. La
Nation peut et doit légitimement contrôler et/ou diviser les éléments du pouvoir, elle doit pouvoir
réglementer les relations entre les individus. Cependant,
dans les pays démocratiques, elle ne contrôle ni réellement ni théoriquement
les maillons importants du pouvoir, la force juridique et les médias
échappent à sa surveillance. Les
professionnels peuvent élire leur juges : Tribunaux de Commerce, Conseil
des Prud’hommes, Conseil de l’Ordre des Avocats ou leur chambre, telles que
la Chambre des Notaires, des Huissiers ou du Conseil de l’Ordre des
médecins. Bien sûr, les
criminels ne seront pas jugés par le Conseil des Criminels, mais par un jury
populaire. Logiquement
un élu d’un groupe ne peut pas juger les affaires survenues entre un de ses
membres et un autre citoyen, car ils sont tous deux de deux corps différents.
Le Conseil des Prud’hommes ne peut pas juger une affaire survenue entre un
employé et un commerçant ou bien le Tribunal de Commerce ne peut pas
intervenir dans les contentieux entre un commerçant et son bailleur. Pourtant
le bâtonnier peut intervenir dans une affaire entre un client et un avocat
qui l’a élu, alors que son client n’a pas le droit de s’exprimer dans cette
élection. La décision du
bâtonnier peut être amenée devant la Cour d’Appel comme un jugement réel. Le
Bâtonnier, le Président de la Chambre des Huissiers ou de la Chambre des
Notaires etc…. sont élus par les Membres de leur corporation. Le souci de
perdre la voix de leurs électeurs empêche toute impartialité, condition sine
qua non des juges. Le
principe de l’impartialité des juges est fondamental, mais l’abus de pouvoir
est condamnable. Les juges qui ne peuvent justifier de leur décision doivent
être jugés. Les juges peuvent être membres d’une organisation, d’une secte,
de mafia, ou tout simplement pédophile. L’Immunité donnée à un juge n’est pas
justifiée, les moindres erreurs doivent être sanctionnées. On
peut peut-être pardonner à un enfant un vol à l’étalage, mais on ne peut pas
pardonner un juge qui viole un enfant. Jusqu'à
ce que la loi n'interdise le racisme, l'esclavagisme et la polygamie, ils n’étaient pas réprimés par la
société, ni moralement ni légalement. Mais
quand le racisme est interdit par la loi, si un juge motive sa décision par
des propos raciaux, il faut absolument qu’il soit condamné à réparer les
préjudices causés par sa décision, il en est de même pour l’avocat qui conclu
que les étrangers ne bénéficient pas des mêmes droits que les nationaux
concernant des informations sur les produits et les services achetés. Nous sommes prêts à collaborer avec le Conseil des Magistrats, le Ministère de la Justice et le Conseil de l’Ordre des Avocats afin de leur comuniquer les documents qui nous ont permis de rédiger ce site. |