Jurisprudence
du Tribunal d’Instance de Palaiseau
La décision d’un juge constitue
la science juridique. Les décisions des juges des premières instances ne font
pas réellement parties de ce qu’on appelle
jurisprudence.
Le juge est l’interprète de la loi, c’est lui qui traduit les
livres de codes ou bien la volonté du législateur, avec un pouvoir illimité
mais de courte durée. La décision des juges de première instance peut être
annulée et modifiée par la Cour d’Appel et les décisions de la Cour d’Appel par
celles de la Cour de Cassation. Néanmoins, les décisions des juges de la Cour
de Cassation sont définitives, et exécutables.
La Cour de Cassation ne juge pas une affaire, elle vérifie si la loi est
respectée. Il est possible que l’accès
à l’audience soit réservé aux avocats, mais il est impossible que la décision
des juges reste secrète. L’Europe a souffert des décisions de l’inquisition.
Les juges ne sont pas des ordinateurs. Ils sont des êtres
humains quelquefois vulnérables, soumis à des contraintes matérielles et morales.
Toutefois, leur responsabilité est immense, ils rendent leur verdict au nom du
Peuple Français.
Sous le gouvernement des socialistes, le juge Halfen a
exercé le métier de juge d’instruction. Il prétend avoir subi des pressions
importantes, l’ayant obligé à démissionner. Un autre juge (aujourd’hui député
de droite au conseil de l’Europe), était clairement et sans pudeur, dessaisi de
son dossier.
La
décision d’un juge, suite à sa notification, ne lui appartient plus. Devant la
Cour Internationale, même si la victime conteste la décision du juge et mentionne
son nom, c’est l’État qui doit réparer les préjudices causés par la violation du
droit et l’abus de pouvoir du juge. L’article 13 de la Convention de Rome n’est
pas respecté à l’égard des Juges.
Notre association a décidé de publier les décisions
juridiques rendues dans une affaire où un de nos membres est impliqué. Nous gardons le droit de publier un procès entièrement
ou partiellement, les causes non entendues ou non jugées.
L’article 10 de la Convention de Rome nous permet de dire la
vérité et d’exprimer notre avis. Toutefois le principe d’équité et la loi nous
obligent de publier dans les mêmes conditions, les explications ou observations
des parties citées dans l’affaire.
Nous
serions ravis si un juge nous confiait qu’il a pris une juste décision s’avérant
par la suite injuste, ou qu’il a pris une décision sous contrainte, car il ne
pouvait faire autrement. Nous sommes convaincus que les juges ne sont pas
infaillibles.